Effectifs (estimation)

5000 moutons 

300 éleveurs environ

Eleveurs majoritairement amateurs. Quelques activités professionnelles d’écopâturage commencent à se mettre en place.

La race connaît un engouement hors du Pays également, en Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre, Suisse…où on recense plusieurs milliers de sujets.

Carte d’identité de la race

  • Taille petite : 46 cm (brebis) à 49 cm au garrot (bélier) : la plus petite race ovine au monde. 11 à 16 kg (brebis) - 12 à 20 kg (béliers)
  • Robes de couleur uniforme : noire, noire brunissante, brune, blanche.
  • Cornes en spirale pour les béliers rappelant celles des mouflons, membres fins, queue courte.

Berceau de race : Ile d’Ouessant

Les atouts du mouton d'Ouessant

  • Petite taille adaptée à l’élevage d’agrément
  • Rustique  : bons aplombs et bonne résistance au climat hivernal
  • Bonne valorisation de ressources maigres

Acheter ou vendre des moutons d'Ouessant

  • Contact de l'Association : voir ci-contre (colonne de gauche)

Son histoire en quelques dates clés

1 750 : Premiers documents retrouvés signifiant la présence du mouton d’une variété « insulaire » du mouton des landes de Bretagne sur l’île d’Ouessant et les monts d’Arrée. Le mouton d’Ouessant, originaire de l’île du même nom, est caractérisé par sa petite taille, principalement brun à noir.

1900 : Plus de 6000 moutons sont présents sur l’île

1904 -1910 : Date estimée de l’arrivée de moutons blancs sur l’île, (peut-être des monts d’Arrée), leur laine étant probablement recherchée pour sa facilité de teinte .

Dès 1915 : Elargissement des marchés, développement des lourdes races anglaises : les métissages s’intensifient et signent le début du déclin de la race.

1920 : Réduction de moitié des effectifs : 3000 moutons d’Ouessant recensés.

1925 - 1930 : le mouton nain disparaît totalement du paysage de l’île. (Il se dit aussi, que transportés par le cargo « le Mykonos » qui fit naufrage sur Ouessant en 1935, des moutons de race grecque auraient achevé le métissage. Ce fait n’est ni clairement daté, ni démontré).

1976 : Début du sauvetage de la race par Paul Abbé et ses amis entreprennent le sauvetage de la race. Ils s’appuient sur des troupeaux ayant conservé le type  « primitif » et utilisés sur le continent pour agrémenter de grandes propriétés familiales.

Fondation du GEMO, Groupement des Eleveurs de Mouton d’Ouessant.

1977 : 486 animaux recensés.

1981 : Ecriture et validation du standard de race  avec le Professeur Denis, approuvé par l’Assemblée Générale du GEMO

1995 : Les Moutons d’Ouessant présents au Salon de l’Agriculture à Paris pour la première fois.

2010 : Mise en place de certificats de conformité selon le standard officiel de la race

2013: L’association se fédère avec  les autres associations de races bretonnes au sein de la Fédération des races de Bretagne

2015 : Première réunion des groupements d’éleveurs de moutons d’Ouessant.

2016 : Mise en place d’un livre des origines (de père et mère connus) pour préserver la qualité génétique de la population

Historique et missions du groupement d'éleveurs

Le GEMO a été fondé par Paul Abbé, qui en a assuré la présidence durant de nombreuses années. L’association a pour objectif de promouvoir la race, de la faire connaître, d’essayer de faire respecter le standard de la race. Pour cela, l’Association organise depuis plus de 20 ans des concours nationaux, lieux dans lesquels les animaux sont pointés puis comparés et enfin valorisés, pour les meilleurs d’entre eux, par l’obtention d’un prix. Ces concours se sont déroulés au domaine de Menez-Meur, puis à l’Ecomusée du Pays de Rennes ; en 2010, c’est la fête de la vache nantaise et des races locales qui a accueilli le concours.

Le GEMO a fait des émules hors de nos frontières puisqu’aujourd’hui d’autres pays dans lesquels le mouton est présent voient se structurer des groupements d’éleveurs, en Allemagne, en Belgique… Il participe à de nombreuses manifestations, et notamment au Salon de l’Agriculture chaque année.

Effectifs (estimation)

5000 moutons 

300 éleveurs environ

Eleveurs majoritairement amateurs. Quelques activités professionnelles d’écopâturage commencent à se mettre en place.

La race connaît un engouement hors du Pays également, en Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Angleterre, Suisse…où on recense plusieurs milliers de sujets.