Carte d’identité de la race

• Poids vif moyen : 450-500 kg (vaches) – 700-900 kg (taureaux)
• Robe noire, brune, fauve ou rousse. Elle est généralement plus pâle sur le dos, autour du mufle et au niveau du pis.
• Race mixte, plutôt utilisée en système laitier

Berceau de race : Le berceau de la Canadienne trouve son origine dans les liens historiques qui ont uni la France et le Québec. Elle est sans doute l'ancêtre de celles que l'on appela Brune de Guigamp ou Cotentine, aujourd'hui disparues. Elle arriva au XVIIe siècle au Canada, et revint en France au XXe siècle.

Les atouts de la Canadienne

• Vache robuste, facile à élever, douce, donc facile à nourrir et à traire
• Rusticité exceptionnelle
• Grande fertilité et facilités à vêler
• Race mixte, avec un lait plutôt riche en gras (4,30%) et en protéines (3,6%), et une viande assez persillée

Où trouver ses éleveurs et ses produits?

Accédez à la carte des éleveurs sur le site Races de Bretagne. En France, la plupart des éleveurs de Canadienne se trouvent en Bretagne.

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Son histoire en quelques dates clés...

1608-1610 : Premières importations régulières de bovins au Canada, en provenance des ports de la façade atlantique, notamment bretons et normands. En 1667, on dénombre 3.107 têtes. Le troupeau se multiplie dans les siècles suivants, et demeure longtemps la seule race bovine d'Amérique du Nord.

1880 : 75% du bétail est exempt de sang étranger. Les bêtes s'acclimatent très bien au climat canadien. Elles sont robustes et frugales.

fin XIXe : Début des croisements avec des reproducteurs importés pour améliroer la race. La Canadienne manque alors de disparaître.

1886 : Création des livres généalogiques

1895 : Fondation de la Société des Eleveurs de Bovins Canadiens pour conserver cette race adaptées aux conditions climatiques du Quebec, et l'améliorer en accordant de plus en plus d'importance au choix des reproducteurs, et au contrôle de la production et de la conformation.

1901 : Exposition internationale pan-américaine à Buffalo dans l'Etat de New-York, on lui décerne le titre de "productrice laitière la plus économique". Elle est ensuite exportée dans différents états américains.

1901 jusqu'aux années 1970 : la Canadienne est présente dans les fermes expérimentales du Canada et dans les écoles d'agricultures. L'état encourage ainsi un travail d'amélioration des troupeaux.

à partir des années 1970 : Pour améliorer la productivité de la race, le gouvernement du Quebec demande de croiser la Canadienne avec la Brown Swiss, signant ainsi le début du déclin de la race. D'autres races anglaises et américaines sont importées. La Canadienne ne convient pas à la production industrielle comme la Holstein. A cela s'ajoute un système de quota sur la production laitières de 1968 à 1992, qui pénalise le lait avec un trop gros taux de matière grasse, comme celui que produit la Canadienne.

1986 : Début du programme de conservation. Les éleveurs les plus motivés recherchent les animaux qui n'ont pas été croisés pour les garder, récolter leur semence et créer des embryons. Il n'en reste qu'environ 150.

1995: Introduction de la Canadienne en France sous forme d'embryons, produits en 1986. En 1998, on récolte les semences de trois taureaux issus de ces embryons

1999 : La Canadienne est déclarée "race patrimoniale du Quebec"

2000 : Importation d'animaux vivants directement du Canada par des éleveurs Québécois venus s'installer en France. En arrivant, ils ne parviennent pas à s'installer comme prévu, et les animaux sont donc placés dans un élevage en Bretagne. Depuis le nombre de Canadienne augmente.

2023 : naissance de l'Association française des éleveurs de la race bovine Canadienne. L'association rejoint ensuite la Fédération des races de Bretagne

Missions de l'association de sauvegarde